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Randy Mamola

Photos Manfred Mothes http://www.highsider.com/textlager/usa2_textlager/Mamola.htm

né le 10 novembre 1959 à San José, Côte Ouest des États-Unis en Californie. 

Évoluant dans le monde des Grands Prix à une époque riche en talents, Randy Mamola s'impose en Championnat AMA Grand Prix 250cc en 1978. 

Ensuite, en 1979 à l'âge de 20 ans, il arrive en Europe pour y disputer le mondial vitesse. 

C'est au guidon d'une Yamaha Bimota 250cc qu'il débute les Grand Prix en 1979 en terminant 5e au Vénézuela, déjà sur le podium avec la seconde place en Allemagne et en Italie pour passer ensuite au guidon d'une Yamaha du team Zago et prendre la 8e place en Espagne, terminer 10e en Yougoslavie, 7e en Hollande, 2e en Angleterre, 5e en Tchécoslovaquie et 4e au Grand Prix de France pour clôturer cette première saison à la 4e place du classement général. Il disputait également le championnat du monde de la catégorie 500cc sur une Suzuki RG du team Zago avec laquelle il ne disputera que la deuxième moitié de la saison avec une 13e place en Hollande, 6e en Suède, un podium en terminant second en Finlande et lors du dernier rendez-vous de la saison en France pour terminer à la 8e place finale du championnat. 

En 1980, il devient Vice Champion du Monde dés sa seconde année en 500cc au guidon d'une Suzuki RG 500cc HB Texaco Heron derrière son compatriote Kenny Roberts. Il terminera 3e en Espagne, second en France, 5e en Hollande, réalisera la pôle et gagnera sa toute première course en Belgique, sera 4e en Finlande, renouera avec la victoire en Angleterre, et terminera la saison par une 5e place en Allemagne sur le circuit du Nurburgring. 

En 1981, il sera à nouveau à la seconde place du championnat du monde des 500cc derrière cette fois Marco Lucchinelli au guidon de sa Suzuki RG Heron en décrochant d'emblée une victoire en Autriche, terminera second en Allemagne et en France, renouera avec la victoire en Yougoslavie, terminera 3e en Belgique, 4e au San Marin, 3e en Angleterre et achèvera la saison par une deuxième place en Finlande et une 13e en Suède. 

Toujours au guidon de sa Suzuki RG 500cc HB en 1982, il terminera 7e en Autriche, 5e en Hollande et en Belgique, 7e en Yougoslavie, 5e en Angleterre, sera sur le podium en terminant second en Suède et au San Marin et conclura la fin de la saison par une victoire en Allemagne pour terminer 6e du mondial 500cc. 

En 1983, c'est à la 3e place du championnat du monde des 500cc qu'il terminera au guidon de la Suzuki HB avec une 5e place en Afrique du Sud, 2e en Italie, 8e en Allemagne, 4e en Espagne et en Hollande, 3e en Autriche en Belgique et en Angleterre, second en Yougoslavie, 7e en Suède et 5e au San Marin. 

Saison 1984 et le passage au guidon d'une Honda du HRC avec laquelle il deviendra Vice Champion du monde derrière Eddie Lawson, notamment en terminant 2e en Espagne pour débuter la saison, réalisera ensuite la pôle et terminera 3e en Allemagne, sera aussi troisième en Allemagne et en France, second en Yougoslavie et en Belgique, sera victorieux en Hollande, en Angleterre au guidon de la NSR 500cc et au San Marin sur sa moto habituelle la NS 500cc. 

C'est aussi au guidon de la NS 500cc pour sa saison en 1985 qu'il occupera la 6e place du classement final du mondial 500cc au guidon de sa Honda Rothmans. Il obtiendra une 5e place en Afrique du Sud, sera 8e en Allemagne, 4e en Italie et en Autriche, victorieux en Hollande, troisième en France et au San Marin et 5e en Angleterre et en Suède. 

En 1986 il rejoint son compatriote Kenny Roberts au sein de son team au guidon d'une Yamaha YZR 500cc sous les couleurs Lucky Strike. il termine le Grand Prix d'Espagne à la 4e place, finit second en Italie et en France, 6e en Allemagne, 3e en Autriche et au San Marin. Il réalise la pôle et fini second en Yougoslavie, il remporte la course en Belgique et fini 8e en Suède pour terminer le championnat du monde des 500cc à la 3e place du classement général.

En 1987 il redevient Vice Champion du monde derrière Gardner au guidon de la Yamaha Lucky Strike de Kenny Roberts. Il entame cette saison par une victoire au Japon, termine 6e en Espagne, second en Allemagne, en Autriche, en Yougoslavie, au Portugal et en Argentine, 3e en Hollande, en Angleterre, en Suède et au Brésil et enlèvera la victoire en France et au San Marin. 

En 1988, Il rencontrera quelques problèmes de fiabilité en début de saison au guidon de sa Cagiva 500cc mais terminera quand même 7e en Italie, sur le podium avec la 3e place en Belgique, 4e en Yougoslavie, 6e en France, sera 11e en Angleterre et 10e en Suède pour achever la saison à la 12e place finale du championnat. 

Les choses ne s'améliorent pas en 1989 avec une 16e place au Japon, 12e en Allemagne, 7e en Yougoslavie, 11e en Hollande, en France, en Tchécoslovaquie et au Brésil et une 23e place en Belgique pour clôturer la saison 89 à la 18e place finale du mondial 500cc. 

Toujours au guidon de sa Cagiva Corse en 1990, il obtiendra une 7e place aux USA, en Italie et en France, une 6e place en Angleterre, une 9e position en Allemagne et une 10e en Autriche et terminer la saison à la 14e position. 

Il prendra une année sabbatique en 1991 pour revenir en 1992 au guidon d'une Yamaha Budweiser 500cc et terminer la saison à la 10e place finale du classement du championnat du monde, faisant 5e au Japon, 8e en Australie, en Espagne et en France, 7e en Malaisie, 10e en Italie, 5e en Hollande et réalisé son dernier podium en Hongrie. 

Il doit aussi sa renommée à un style de pilotage inimitable qui lui a souvent permis de se sortir de situations impossibles. L'une des images les plus fameuses de Randy est, à l'occasion du Grand Prix de San Marin en 1985, avec sa glissade à côté de sa moto, les mains sur le guidon, après avoir été désarçonné par celle-ci, la moto continuant sur sa lancée sur plusieurs dizaines de mètres avant que Randy Mamola ne remonte en selle. 

Il continue d'animer le monde des Grands Prix en offrant des tours de circuit sur une moto Ducati GP biplace, emportant des passagers pour leurs ultimes plaisirs. Ces manifestations aident à financer une association, Riders for Health, ayant pour but d'améliorer l'aide médicale et sanitaire dans l'Afrique rurale grâce à la moto. 

En 2000, son nom est ajouté au Motorcycle Hall of Fame de l'American Motorcyclist Association (AMA) et commente les GP à la Télévision. 

Après 151 départs, 13 victoires, 57 podiums et 5 pôles positions, Randy Mamola restera un éternel second et le roi du Rodéo. 

Serge Frocheur

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