né le 02/02/1952 à Vanves
Thierry Espié débute en 1975 dans la compétition moto par le biais de la Coupe Kawasaki. Il se classe 8e la première année et 2e en 1976.
Ses bonnes places en Coupe Kawasaki, le font aussitôt remarquer par les dirigeants de Motobécane, qui lui donnent la même année un guidon "d'usine". Il gagne le challenge ACO et le titre en 125 national.
1977, c'est le début en Grands Prix. Toujours sur la 125 Motobécane, il termine 7e au Grand Prix de Finlande au milieu d'une meute de Morbidelli.
Le Grand Prix suivant, en Angleterre, il signe un beau 5e temps, mais devra abandonner sur serrage. A noter la course de Thierry au Bol d'Or 1977 sur une 1000 Benelli 6 cylindres dont il partageait le guidon avec Michel Baloche. La 2e Benelli était confiée à Raphaël de Montremy et Denis Boulom.
FILM SUR LA 1000 Benelli 6 cylindres Films : Alain Laurent et Philippe Piedelievre . Photos : www.moto-collection.org (François Marie Dumas) et Roger Duvivier. Montage et recherches documentaires : Francis Boutet |
Dés 1978, les choses sérieuses commencent avec un premier podium pour la Motobécane. C'est en Espagne, pour le 2e grand prix de l'année, que Thierry fait monter la moto française sur la 2e place du podium. Les places d'honneur vont se succéder. Grand Prix d'Autriche : 4e temps des essais et 4e place en course.
Grand Prix de France 1ere pole pour la Motobécane, mais malheureusement Thierry chute en course. Grand Prix d'Italie : 2e temps des essais et 4e en course, avec en prime le record du tour. Ensuite c'est la série noire, chute en Hollande, casse du sélecteur en Belgique, mais la réussite revient en Suède avec un nouveau podium (3e). Une 7e place en Finlande, une 4e en Angleterre et Thierry retrouve la pole et le podium en Allemagne (2e).
Le dernier Grand Prix en Yougoslavie voit la Motobécane abandonner de nouveau sur serrage. Mais Thierry termine cette année 78 à la 5e place du mondial. Thierry roule de temps en temps en 250 cm3 sur une Yamaha et les seuls points marqués le seront en Allemagne (10e).
FILM SUR LA MOTOBECANE |
L'année 1979 commence de la meilleure des façons pour Thierry Espié, qui pour le 1er Grand Prix de la saison au Venezuela, roule encore sur la 125 Motobécane et réalise le 4e temps des essais et termine 2e de la course à 6 secondes de Niéto.
En Allemagne malgré le 2e temps des essais en 125, il abandonne sur problème de radiateur. En Italie, il marque des points dans 2 catégories : 250 cm3 sur sa Yamaha privée, il termine 10e et en 125, toujours sur la Motobécane il termine 2e dans la roue de Niéto.
Le Grand Prix suivant est le Grand Prix d'Espagne et il tient tête au grand favori qui courre à domicile. En effet il réalise le 2e temps des essais (même temps que Niéto) et termine 2e à seulement 1 seconde de Niéto.
En Allemagne on reprend les mêmes et on recommence, mais cette fois ci Thierry perd la première place au profit de Niéto pour seulement 1.5 dixième de seconde !!!.
Le Grand Prix de Hollande va marquer un tournant dans la saison de Thierry, puisqu'il chute assez lourdement et laissera le guidon de la Motobécane à Bertin pour les prochaines courses. La Motobécane remportera d'ailleurs son premier Grand Prix en France avec Bertin à son guidon. Finalement Espié termine 4e du mondial 125 cm3. Il remporte également le titre de Champion de France Inter 125 cm3.
En 1980, Thierry se consacre aux catégories 250 et 350 cm3 sur des Yamaha Bimota aux couleurs Pernod. Le 1er Grand Prix, en Italie permet d'entrée de jeu à Thierry de se mettre en valeur par un 7e temps aux essais et une belle 4e place en course. A noter 3 français dans les 5 premiers (Baldé 2e, Espié 4e et Saul 5e).
Dés le Grand Prix suivant, en Espagne, Thierry monte sur le podium (3e), juste derrière les 2 rapides Kawasaki de Mang (2e) et Ballington (1er). Il avait d'ailleurs réalisé le 3e temps des essais derrière les 2 pilotes Kawasaki.
Au Grand Prix de France aux essais et en course, c'est le même scénario, Thierry et sa Yamaha, termine 3e juste derrière les 2 pilotes officiels Kawasaki, mais cette fois ci il bat le record de la course.
Le Grand Prix suivant, en Yougoslavie, il chute après avoir réalisé le 3e temps des essais. A noter un jeune français qui monte, Sibille qui réalise le 2e temps des essais derrière Mang.
En Hollande, Thierry marque des points en 350 cm3 (8e) et 250 cm3 (4e). En Belgique c'est la chute en 250, après être encore une fois parti en 1ere ligne (3e).
En Finlande c'est à une modeste 9e place que termine Thierry. En Angleterre, Thierry retrouve le chemin du podium (3e en 250) et termine 8e en 350 cm3. Les derniers points de la saison seront marqués en Tchécoslovaquie (6e en 250 cm3).
Thierry termine finalement le championnat 250 cm3 à la 4e place, première Yamaha derrière les intouchables Kawasaki de Baldé (3e), Ballington (2e) et Mang (1er). Il finit également 19e au mondial 350 cm3 et Champion de France 250 Inter.
1981, c'est l'année de la 250 Chevalier et du développement de la 250 Pernod. Thierry marque d'entrée des points en Argentine (250 cm3 = 10e et 350 cm3 = 6e), Autriche (350 cm 3 = 8e) et monte sur le podium 350 (3e) dés la troisième course qui se déroulait en Allemagne.
En Italie il ne peut faire mieux que 7e en 250 cm 3 mais il réalise une superbe course en France sur le 250 Chevalier, pour terminer finalement 2e derrière Mang avec le record du tour en prime. En Espagne, Thierry ne peut terminer que 10e, mais en Yougoslavie il obtient une belle 5e place. Pas de point en Hollande (casse moteur en 250 cm3), ni en Belgique (accrochage avec Wimmer).
Le Grand Prix de San Marin, verra les premiers points de la 250 Pernod (5e). En Angleterre, Thierry chute assez lourdement et devra laisser le guidon de la Pernod à Christian Estrosi pour les Grands Prix suivants (à partir de la Suède). Malgré cette chute en fin de saison Thierry termine 7e au mondial 350 cm3 et 11e en 250 cm3.
FILM SUR LA 250 PERNOD 1981 |
La saison 1982 est beaucoup plus dure. Thierry toujours sur la 250 Pernod ne marquera des points qu'en Hollande (9e), Yougoslavie (10e), Grande Bretagne (6e), Suède (9e), San Marin (9e), mais finira par décrocher un podium et un record du tour en Allemagne (3e). Il finira le mondial 250 cm3 à la 12e place à égalité de point avec J.F. Baldé. A noter le titre de Champion du Monde 250 de Jean Louis Tournadre.
En 350 cm3 sur sa Chevalier, il marque les points de la 4e place en Tchécoslovaquie pour finir 19e du championnat du monde.
FILM SUR LA 250 PERNOD 1982 |
En 1983, Thierry Espié revient sur le devant de la scène en 250 cm3 sur une Yamaha Chevalier. Il termine 5e au classement final du championnat du monde, avec notamment les podiums en Italie (2e), Autriche (3e et record du tour), Grande Bretagne (2e), à noter pour cette course 3 français sur le podium, 1er Jacques Bolle, 2e Espié et 3e Christian Sarron !!!.
1984, Thierry prend la 12e place au championnat du monde 250 cm3 sur une Chevalier, avec une belle 4e place en France à 6 dixième du podium.
1985, Thierry pour sa dernière saison décide de passer en 500. Il obtiendra la 20e place au mondial, sa meilleure place étant 9e en Suède.
VIDEO INTERVIEW THIERRY ESPIE PAR JEAN-CLAUDE JACQUES EN 2018 |
VIDEO INTERVIEW THIERRY ESPIE PAR JACQUES BUSSILET EN 2022 |