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Jean Claude Costeux

Jean Claude Costeux commence a faire de la compétition en 1960, il participe aux 2H de Montlhéry. Cette année là il courra en 175 cc sur une Morini et en 500 cc au guidon d'une Norton Manx. 

Dés 1961 il apparait en  haut des classement sur les tablettes de la FFM. Il termine 3e en catégorie 175 cc (derrière Jean-Pierre Beltoise (Morini) etYves Rous (Morini) d'une course disputée à Magny Cours dans le cadre du  Championnat de France.Toujours au début des années 60, on retrouve également Jean Claude dans les compétions de side-car comme passager de Timossi. Les deux compères vont ainsi glaner pas mal de lauriers dans cette discipline. Il changera ensuite de panier pour courir au coté de Couderc, avec également d'excellents résultats.

En 1964 Jean Claude revient courir dans les catégories solos avec à la clef de belles performances. En mai aux Trophées BP sur le circuit de Montlhéry, sur son Aermacchi, il termine 2e en 250 derrière Barbaroux. En septembre, toujours sur le circuit de Montlhéry il remet le couvert ...2e derrière Barbaroux pour le Critérium de Vitesse du M.C.F et 3e derrière Bayard (Morini) et  Lhéraud (Morini) pour les Coupes de Paris.

Si 1965 est une année en demie teinte, 1966 démarre en fanfare avec une victoire aux Coupes Eugène Mauve. il remporte la catégorie 250 cc devant Daniel Lhéraud (Yamaha) et Philippe Canoui (Ducati). Cette année là il monte encore plusieurs fois sur le podium.
Suite à ses bons résultats en solo, Jean Claude Costeux se fait remarquer par Bori, le patron de la marque Aermacchi / Harley Davidson en France. 


Fin 1967 Jean Claude devient pilote d'usine... en effet il obtient une moto offcielle, mais doit continuer à travailler à la SNECMA pour faire bouillir la marmite. Avec cette nouvelle machine il a comme objectif de remporter le titre en catégorie 500. Ses machines étaient très bien préparées. La 500 était basée sur le mono de 350 réalésé en 380 et logé dans un cadre de 250. Le moteur subi plusieurs modifications dont un nouveau réalésage à 408 cm3. Jean Claude a une machine pour gagner, mais la concurrence est farouche avec des pointures comme André Luc Appietto, Lefèvre, Pierre Monneret. Passet, Jacques Roca. Pourtant en cette fin d'année 1967, il manque un prétendant au titre, car Jean Claude Vigreux s'est tué, le 30 avril, sur le circuit de Mettet. 

Dés la première course de l'année, Jean Claude fait parler la poudre. Lors des Trophées du M.C.F. qui se sont courus le 31 mars sur le circuit de Montlhéry; il termine 2e de la course des 500, course remportée par Antoine Paba sur sa Paton. Après avoir terminé 7e et 1er Français d'une course inter disputée sur le circuit du Mans (course gagnée par Kelvin Carruthers, il remporte sa 1ere victoire sur le circuit de Montlhéry lors des Coupes Eugène Mauve. Il gagne ensuite à Magny Cours (photo), termine 2e derrière Ravel aux Coupes de Paris .. et finalement remporte le titre 500cc. 

Il récidivera en 1969 en remportant les Coupes Eugène Mauve et le Critérium de Vitesse du M.C.F devant Thierry Tchernine. Cette année là dans les classements de vitesse du championnat de France on remarque les bons résultats d'un petit jeune, Michel Rougerie qui remportera le Bol d'Or  du renouveau. De son coté Jean Claude Costeux associé à Maurice Martine termine 6e du général et 4e en 500 et première des 350. 

1969 voit l'arrivée des japonaise et annonce la fin des moteurs 4 temps. Bori sent le vent venir et propose à Jean Claude le guidon d'une 125 maison compétition client ... Jean Claude a du mal avec ce ce petit moustique, il préfère "les grosses" et accepte avec joie la proposition de Triumph de piloter l'une des 3 Trident officielles lors du Bol d'Or 1970. C'est la Trident de Smart / Dickie qui gagne le Bol, la 2e Trident de Tait / Joly terminera 5e après avoir connu de gros problèmes de lubrification, quant à la Triumph de Jean Claude Costeux et Jean Paul Passet, malgré des problèmes d'embrayage et de boite, obtiendra une belle 8e place. 

C'est en 1971 que Jean Claude raccroche son cuir après un dernier Bol d'or disputé en compagnie de Daniel Rouge, sur leur 850 Guzzi ils terminent à la 25e place.Après la moto Jean Claude va remonter en selle ... sur des chevaux sa 2e passion. Il sera éleveur et cascadeur pour des films ou des spectacles produits par Mario Lurashi. Depuis un problème cardiaque, Jean Claude a levé le pied, mais on le retrouve lors de salon moto ou au bord des pistes afin de voir tourner les pilotes d'aujourd'hui.

Interview de Jean Claude Jacq
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