né le 05 Septembre 1957 à Fréjus.
Photos Manfred Mothes - http://www.highsider.com/textlager/france_textlager/Boudinot.htm
Christian Boudinot fera carrière dans le sport motocycliste tant en championnat d'Europe qu'en mondial 250cc.
Il débute en 1985 au guidon d'une JJ Cobas pour tenter sa chance lors du GP de France, il ne se qualifiera pas alors qu'il dispute le Championnat d'Europe 250cc qu'il terminera à la 20e position, en montant sur la deuxième marche du podium au Portugal.
Toujours au guidon de sa JJ cobas en 1986, il dispute 5 Grand Prix, sans convaincre et toujours sans aucun point.
Il poursuit le championnat d'Europe qu'il finira au 25e rang au guidon d'une Yamaha 250cc avec laquelle il terminera, lors de l'avant dernière épreuve, à la 6e place en Espagne à Jerez.
Au guidon de la Fior 250cc, il dispute 6 Grand Prix en 1987 en obtenant une 21e place en France et en Suède, sera 22e au Portugal, 25e au San Marin et 28e en Allemagne et obtient la 18e place finale du championnat d'Europe avec une 4e place en Allemagne en fin de saison.
Il réalise un 3/4 de saison en 1988 au guidon de la Fior à moteur Rotax, terminant 22e en Angleterre, 25e en France et 32e en Allemagne. S'il n'engrange toujours aucun point au mondial, par contre en championnat d'Europe, c'est beaucoup mieux puisqu'il termine ce championnat européen à la 9e place finale, réalisant un podium et en terminant troisième en Espagne à Jerez en ouverture de saison. Il poursuit avec une 8e place en Italie, une 15e place en Tchécoslovaquie, sera 11e en Hollande, 6e au San Marin à Misano, terminera 14e en Espagne à Jarama et 8e en Angleterre.
Délaissant le mondial lors de sa saison 1989, Christian Boudinot poursuit l'aventure en championnat d'Europe en catégorie 250cc et finira cette saison 1989 au guidon d'une Yamaha au 26e rang, récoltant une 6e place en Hollande et une 12e place en Italie.
Toujours au guidon d' une Yamaha en 1990, il prendra la 20e place finale du championnat Européen avec une 7e place en Yougoslavie à Rijeka, sera 5e en Belgique à Zolder et obtiendra une 15e place en Italie à Misano.
Il se classera ensuite à la 22e position du championnat Européen en 1991 avec une 15e place en Italie, une 11e place en Autriche, sera 9e en France au Mans et obtiendra une 13e place en Italie sur sa Yamaha.
Les choses vont s’améliorer quand Christian roulera au guidon d' une Aprilia en 250cc, puisqu'il terminera le championnat d’Europe à la 9e place en 1992, terminant 8e en Espagne, 4e en Angleterre et en Allemagne, sera 15e en Hollande à Assen.
Il réussira une bien meilleur saison l'année suivante en 1993 puisqu'il obtient la 5e place du championnat d'Europe avec son Aprilia 250cc, remportant sa première victoire lors du rendez-vous Français à Pau, sera encore 4e en Tchécoslovaquie et 9e en Italie et finira derrière trois autres français au championnat européen en la personne de Bernard Cazade classé 4e, de Jean Foray classé 3e et de Marc Garcia qui se classe Vice Champion d'Europe.
Pas de championnat d'Europe pour Christian Boudinot en 1994 mais un retour en Grand Prix, où il effectue une saison complète. Son meilleur score sera une 17e place en Hollande et en République Tchèque, une 19e place en France et en Autriche, sera 21e en Angleterre, 22e en Italie et 20e en Australie.
Toujours au guidon de son Aprilia 250cc en 1995, son intérêt se portera sur le championnat d'Europe, mais quel championnat, puisqu'il le terminera à la 3e place finale en décrochant une 7e place en Italie à Misano en ouverture de saison, sera 4e en Angleterre, 7e en Italie à Monza, obtiendra une 6e place en Espagne, une 5e place en Autriche, enlèvera une 4e place en République Tchèque, une 6e place en Angleterre et surtout obtiendra une victoire lors de l'avant dernier round de la saison en Hollande et finira avec une 10e place au Portugal à Braga. Mais il se verra déclassé lors du premier rendez-vous à Hockenheim pour des raisons inconnues de même que Christophe Cogan qui était classé 14e et Sébastien Gimbert qui était sur la troisième marche du podium.
Il marquera 2 points en 1996 lors de son retour en mondial avec une 14e place en Autriche, sera 16e en Angleterre et 25e en Italie, ce qui lui vaudra une 32e place au final du championnat.
Après sa retraite en tant que pilote, il se consacrera à la mécanique en Grand Prix et assistera des pilotes tels que Randy De Puniet, Sylvain Guintoli, Jules Cluzel ou encore Louis Rossi, Mike Di Miglio ou encore Loris Baz. Il rendra hommage à Claude Fior en créant la TransFIORmers en championnat du monde moto2, Projet né aux alentours de 2010 durant laquelle la catégorie Moto 2 faisait sa première apparition en Championnat du monde.