Dans les années 1970 les motards de la région parisienne se rassemblent à la Bastille et suite à la course organisée le 22 octobre 1972 à Rungis, ils décident "d'imiter" leurs idoles. Les motards viennent alors s'affronter tous les vendredis soirs sur les parkings des Halles.
Circuit improvisé, dont la caractéristique principale est le manque total de sécurité (25 tués entre 1977 et 1978 à Rungis).
Toutes les cylindrées sont mélangées et les Japauto, se font faire l'inter par des mobs trafiquées, pendant que certains pilotes de la Coupe Kawa, viennent régler leur machines. Tout cela au ras des spectateurs amassés sur les trottoirs ... c'est d'ailleurs dans la foule des spectateurs qu'il y eu le plus de victimes de ces courses sauvage.
En 1978, pour éviter la poursuite de l'hécatombe des motocyclistes, sous l'impulsion des motards et d'Yves Mourousi nommé « Monsieur Moto » par le gouvernement, il fut décidé de la construction d'une piste de moto afin que tous les motards puissent s'exercer à la course motocycliste en toute sécurité.
En 1979, la municipalité de Tremblay-en-France accepte, à la demande de l'État, qu'un circuit soit implanté de manière provisoire sur le territoire communal. Le circuit sera inauguré le 1er décembre 1979, sous le nom de Circuit Carole. Carole est le prénom d'une jeune fille (Carole Le Fol) décédée lors de l'un des derniers runs sauvages de Rungis, elle avait 18 ans...